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  • Auteur : Alexandre
  • M-à-j : 28-03-2005 à 02:45

Le groupe

Green Day est un groupe du punk à gros succès. Ses origines se trouvent à Berkeley (Californie), où, à 14 ans, Billie Joe Armstrong (chant et guitare) et Mike Dirnt (basse) montent leur groupe. Appelé Sweet Children, il devient rapidement Green Day. La formation définitive s'enrichit du batteur Tre Cool.

Les disques

1990 – 39/Smooth

Faisant suite au EP 1,000 Hours, ce premier album est sans aucune prétention. Il respire le teen spirit et s'oriente déjà franchement vers le punk mélodique. At The Library, l'un des meilleurs morceaux, ouvre l'album.

39/Smooth a été (bien) remasterisé sous le nom 1,039/Smoothed Out Slappy Hours (avec quelques bonus).

1992 – Kerplunk

Presque aussi juvénile que le précédent, ce disque fut remarqué dans le milieu punk californien. Les titres accrocheurs abondent One for the Razorbacks, Welcome to Paradise, No One Knows et d'autres.

1994 – Dookie

Dookie, bien plus abouti que les deux albums précédents, participe en 1994 au "retour du punk". Green Day devient, avec The Offspring, l'étendard de cette vague. Les morceaux les plus connus (Basket Case, When I Come Around...) sont de véritables hymnes. Le reste de l'album est un mélange exceptionnellement accrocheur de punk et de pop énergique.
Comme Offspring, le groupe essuie de vives critiquesGreen Day n'aurait rien inventé et devrait tout au punk des 70's. Il est vrai que le trio s'inspire visiblement du punk anglais et de groupes comme les Ramones... Depuis quand est-ce une tare

1995 – Insomniac

Sortie sur la lancée de Dookie, Insomniac ne marque pas vraiment d'évolution. Ça ne l'empêche pas d'être aussi efficace. Il n'y a pourtant pas de morceaux phares comme le fut Basket Case. Le groupe se contente d'enchaîner des titres aussi énergiques et mélodiques les uns que les autres.

1997 – Nimrod

Pour ce disque, les californiens ont pris leur temps et ça se sent C'est leur premier album aussi soigné et varié. En 17 titres, Green Day offre à la fois un successeur à Basket Case (The Grouch), une balade acoustique très réussie (Good Riddance) et un paquet de morceaux qui auraient tous pu faire office de single (Uptight, Worry Rock, Walking Alone...). Nimrod réussit à se diversifier tout en gardant l'efficacité propre à la formation.

Green Day n'est pas loin de clouer le bec à ceux qui le considèrent comme une bande de morveux débiles.D

2000 – Warning

Le rythme se ralentit sérieusement avec Warning. Le punk s'estompe au profit de la pop d'inspiration anglaise. Le résultat Étonnamment ça reste du Green Day Leur efficacité est encore reconnaissable, même sur des chansons comme Hold On, Minority et Macy Day Parade pourtant très éloignées du punk (très bonnes chansons d'ailleurs). De plus, leur discours asocial n'a pas changé.
En refusant de faire une seule chanson "punchie", le groupe a perdu quelques fans. Mais il a réussi là où The Offspring a toujours échoué changer de style et par là même, gagner en respect.

2001 – International Superhits (Best Of)

Étonnant, un Best Of pour un groupe aussi jeune. Encore plus étonnant, il ne comporte aucune chanson provenant des 2 premiers albums. À part 2 titres inédits (Maria et Poprocks And Coke), il n'y a pas grand-chose à signaler.

2002 – Shenanigans (compilation)

Le groupe fait patienter ses fans avec une compilation de titres plus ou moins rares, comportant quelques chansons intéressantes, dont Ha Ha You're Dead, chef d'oeuvre d'ironie.

2004 – American Idiot

Enfin un nouvel album Apparemment, Green Day veut renouer avec les fans perdus en offrant, sur American Idiot, à la fois des titres énergiques (St. Jimmy, She's A Rebel, American Idiot...) et des morceaux beaucoup plus pop comme les excellents Boulevard of Broken Dreams et Whatsername.
De plus, le discours anticonservateur de saison devrait participer à reconquérir quelques punks...

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